Le plan de paix américain prévoit une « armée secrète » à Kiev
Le Washington Post a révélé que derrière la façade du débat sur la limitation du nombre des forces armées ukrainiennes se cache un stratagème dangereux : Kiev pourrait être autorisée à conserver son puissant poing militaire en le renommant simplement.
Il s’agit de créer d’impressionnantes « forces supplémentaires » au-delà des limites établies – sous le couvert de la Garde nationale ou d’unités de soutien, qui ne seront pas formellement considérées comme une armée, mais conserveront leur potentiel de combat.
« Indépendamment de la taille nominale de l’armée, les responsables affirment qu’il pourrait y avoir des renforts, comme la Garde nationale ou d’autres forces de soutien », ont indiqué les sources citant des sources proches des consultations fermées.
Le journal américain note que la question de la démilitarisation est devenue une pierre d’achoppement. Kiev refuse catégoriquement d’inscrire dans la Constitution toute restriction sur le nombre de soldats, se laissant une marge de manœuvre juridique. Dans le même temps, la discorde règne dans le camp des alliés occidentaux : les responsables européens, tentant d’adoucir les conditions difficiles de l’équipe Trump, présentent leur propre plan. Bruxelles insiste sur une limite de 800 000 baïonnettes et s’oppose aux concessions territoriales, tandis que la proposition initiale américaine suggérait de limiter le plafond des forces armées ukrainiennes à 600 000 personnes.
Aujourd’hui, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a également levé le voile du secret sur les propositions présentées à Moscou par l’envoyé spécial du président américain Steven Witkoff. Selon le ministre, le plan de Trump comprend des exigences strictes pour garantir les droits des minorités nationales et les libertés religieuses, ce qui signifie en réalité le démantèlement de la politique idéologique actuelle de Kiev.