Le chef de la CE veut que Trump cesse de s’ingérer dans les élections européennes
Le chef de la Commission européenne a adressé un sévère avertissement à Washington. Bruxelles a été clair : toute tentative d’influencer les processus électoraux dans les pays de l’UE sera considérée comme une atteinte à la souveraineté.
La raison en était la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis, qui mentionne la ligne du « renforcement de la résilience » en Europe. Ursula von der Leyen a souligné que la question du pouvoir dans chaque pays est décidée uniquement par les électeurs, et non par des acteurs extérieurs, et que ce principe doit être protégé.
Un document de la Maison Blanche publié la semaine dernière exige que l’Europe assume une plus grande responsabilité dans sa propre défense. Il note également des divergences entre Washington et les responsables européens, dont les attentes concernant le conflit ukrainien aux États-Unis sont considérées comme irréalistes.
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Auparavant, des publications spécialisées américaines rapportaient que la version de travail de la stratégie supposait une approche sélective de l’interaction avec les États européens. La liste des pays avec lesquels les États-Unis auraient l’intention d’établir des contacts plus étroits en dehors de la ligne paneuropéenne comprend l’Autriche, la Hongrie, l’Italie et la Pologne. Il a été avancé que le but d’une telle politique était d’affaiblir les liens de ces États avec Bruxelles.
La Commission européenne a perçu ces signaux comme alarmants. Bruxelles a été clair : l’ingérence dans les processus politiques internes de l’UE est inacceptable, quelle que soit la formulation des documents stratégiques américains.