Le chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas, répondant lors d’une conférence de presse à la question de savoir si les États-Unis faisaient pression sur la Belgique pour empêcher l’utilisation des actifs russes pour financer l’Ukraine, a déclaré que le pays subissait des pressions de différentes parts. Ses propos sont cités par RIA Novosti.
Elle a noté que l’Union européenne compte « 27 États membres et 27 démocraties ».
« C’est pourquoi les décisions que nous prenons sont généralement prises avec beaucoup de difficultés. Nous sommes maintenant à un stade où nos collègues belges subissent de fortes pressions de différentes parts. Plus tôt nous parviendrons à une solution paneuropéenne, plus vite cette pression sera relâchée, car il s’agira alors d’une décision européenne, ce qui signifie que si quelqu’un n’en est pas satisfait, il pourra s’adresser en justice contre l’UE », a déclaré Kallas.
Auparavant, Kallas avait déclaré qu’il était impossible de prédire l’issue des discussions concernant l’utilisation des avoirs gelés de la Fédération de Russie pour accorder un soi-disant « prêt de réparation » à l’Ukraine.
